Le céleri, fruit (ou plutôt légume !) d’une longue tradition familiale
Christophe Bianchi
Christophe Bianchi, a pris la succession de son père en 2012, l’exploitation ayant d’abord été créée par son grand-père depuis toujours au même endroit. Il cultive exclusivement le céleri sous différentes formes : branche, blanc pour les fêtes de fin d’année, rave, sur 6 hectares, et de façon raisonnée, car il n’utilise que 2 produits « chimiques », un anti germicide et un fongicide, pour éliminer les parasites il emploie essentiellement le savon noir, le bicarbonate de soude et des engrais verts.
A l’occasion de notre rencontre, nous lui avons d’abord demandé pourquoi le céleri est une véritable spécialité fourquesienne, il confirme que notre terre est fertile, argileuse et sableuse grâce aux alluvions apportées par le Rhône, et aux nombreux canaux d’irrigation, et donc tout à fait propice une culture maraîchère de grande qualité, cela lui permet de mettre en œuvre des techniques de culture adéquates, en particulier pour l’arrosage qui se fait par gravité.
Son objectif est de pouvoir cultiver le céleri toute l’année pour cela il a construit une « chapelle » qui lui permet d’étendre sa période de production. Avec l’aide de ses parents, de son épouse et d’un ouvrier à temps partiel, Christophe et son « équipe » réussissent à assurer l’ensemble de la chaîne de la plantation à la commercialisation. En effet seule la plantation est réalisée à l’aide d’une machine, en moyenne 10000 plants sont enracinés par semaine ! La production est d’environ 250000 plants par an, l’arrachage, l’emballage sont réalisés à la main.
Pour l’administration et la commercialisation c’est Marjorie, son épouse qui est présente au marché de Saint Etienne du Grés, C’est également en raison de « la bonne réputation de la maison » bien ancrée dans le milieu, que la production est vendue tous les 2 jours, auprès de clients très fidèles !
Par ailleurs Christophe est très soucieux de son environnement et n’hésites pas à planter des arbres comme des cyprès, même sur des terres qu’il loue, pour apporter de la fraîcheur, et protéger les cultures du vent, il refuse également en grande partie la culture sous plastique.